Neverwhere (BD)

Après avoir relu récemment le livre, un passage dans ma bibliothèque de quartier a mis la BD Neverwhere entre mes mains. Il s’agit, ici, d’une adaptation réalisée dix ans après la diffusion de la série TV et la sortie du roman. Auréolé du succès de The Sandman en BD et de ses premiers romans, seul ou accompagné, Neil Gaiman n’est plus que consultant sur cette œuvre. C’est son collègue anglais, Mike Carey qui se charge de l’adaptation au scénario et Glenn Fabry au dessin. Le premier connaissait déjà bien l’œuvre et le style de Neil Gaiman pour avoir écrit trois histoires dans la série « The Sandman presents » : Lucifer, Petrefax et The Furies. Autant dire qu’il se glisse très naturellement dans son rôle d’adaptateur. La trame de la BD est la même que celle du roman, à quelques péripéties et personnages mineurs près, eu égard aux contraintes du formant. En revanche, l’histoire nous est racontée entièrement du point de vue de Richard Mayhew lui-même. Et même si le style de Glenn Fabry est assez classique et daté, voir les différents personnages mis en image est un régal. En particulier, le parti-pris concernant le Marquis de Carabas et la façon dont la famille Portico est instantanément identifiable. Que vous ayez lu le roman, vu ou non la vieille série ou que vous découvriez l’univers du Londres d’en-Bas, cette BD se lit avec grand plaisir. Attention, il vous faudra probablement faire comme moi et fouiner en bibliothèque ou dans les librairies d’occasion pour mettre la main dessus.

Neverwhere
De
Mike Carey (scénario) et Glenn Fabry (dessin)
Traduction Geneviève Coulomb

Éditions Panini

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