Après Three Parts Dead et Two Serpents Rise, voici le troisième volet de The Craft Sequence. Et une fois encore, avec un nouvel endroit et de nouvelles protagonistes. Nous sommes cette fois-ci dans l’ile de Kavekanea. Cette ile a perdu ses dieux partis guerroyer au loin depuis des siècles et pour garder son indépendance est devenu l’équivalent magique de la Suisse. Ses prêtres se sont convertis dans la fabrication d’idoles, capable de garder des bouts d’âmes et des prières (qui servent de monnaie dans l’univers de The Craft Sequence) et de communiquer avec elles pour le compte de « pélerins » un peu partout. Et donc de faire des transactions et des investissements pour leur compte. Kai est l’une de ces prêtresses, rentrée dans les « ordres » pour avoir un corps remodelé par les idoles pour qu’il corresponde à son genre. Particulièrement douée, elle assiste un soir à la mort d’une de ces idoles, 7A. Et va se retrouver mêler à l’enquête ouverte pour la perte des investissements qui lui sont liés. Et 7A est-elle réellement morte ? Quel est son lien avec les orphelins de l’île et en particulier avec Izza, la réfugiée gelbienne ?
Avec ce roman, nous revenons à ce qui m’avait plu dans le premier : une enquête policière, même si elle est un peu plus lente à démarrer et même si nous n’avons pas la partie procédure. Nous retrouvons également certains personnages du premier roman comme Cat ou Elayne Kevarian, même si elles ne sont pas au centre de l’intrigue. Les personnages sont également mieux construits et plus riches que ceux de Two Serpents Rise. Kai en particulier est toute en nuances, et jusqu’au bout, même si elle est notre guide dans Kavekanea, il est difficile de la situer du « bon » ou du « mauvais » côté de la barrière. De quoi donner encore plus envie de poursuivre la découverte de cet univers.
Full Fathom Five – The Craft Sequence 3
De Max Gladstone
Éditions Tor
