Deux retours rapides sur des séries en cours

Parmi mes lectures récentes, deux lectures en anglais sont arrivées en même temps sur mon PAL. Et donc comme je vous avais parlé des tomes précédents sur le blog, elles arrivent également ici.

The Archive of the Forgotten

Se déroulant six mois après la fin de The Library of the Unwritten, ce nouveau roman d’A. J. Hackwith reprend les mêmes personnages. L’ex-muse Brevity est devenue la nouvelle libraire avec l’aide de Hero tandis que Claire s’occupe de la section des Arcanes avec l’ange déchu Ramiel. Quand une flaque d’encre mystérieuse apparaît dans cette section et attire des personnages sous la protection de Brevity, les tensions entre l’ancienne apprentie et sa professeure vont éclater. Et quand une autre muse vient jeter de l’huile sur le feu, c’est à Ramiel et Hero qu’il revient de mener l’enquête.
Avec ce deuxième volume, A. J. Hackwith signe un livre de transition en reprenant la trame du premier, mais avec d’autres Enfers (celui des Grecs antiques et celui du zoroastrisme). Ici plus que la relation des livres à leurs auteurs, c’est celle des histoires avec leur audience (lecteurs, personnes qui écoutent un conte ou qui gardent le souvenir d’un récit, spectateur) qui est mise en avant dans ce livre, où une fois de plus à la fin les statuts des différents protagonistes seront encore une fois bouleversés. L’effet de surprise du premier n’est plus là, mais il a suffisamment retenu mon intérêt pour que je lise prochainement le troisième et dernier volume : The God of Lost Words.

The Archive of the Forgotten
D’A.J. Hackwith
Éditions Penguin

Winter’s Gifts

Dans l’univers de Rivers of London, aux côtés des différents romans et des BD (que je n’ai pas encore lues), Ben Aaronovitch utilise le format de la nouvelle ou de la novella pour s’intéresser à des personnages annexes. C’est le cas avec Winter’s Gifts qui s’intéresse à l’homologue américaine de Peter Grant, Kimberley Reynolds du FBI. Quand son unité reçoit un appel d’un ancien agent, elle est dépêchée dans un petit village au nord du Wisconsin et s’y retrouve bloquée en pleine tempête de neige alors que des fantômes du passé colonial ressurgissent. S’en suit une histoire d’horreur folklorique en huis clos (de la taille d’une ville) extrêmement classique pour qui aime les films de genre. Et plutôt solide, même si elle n’est pas exempte de clichés européens sur l’histoire américaine et la passion du pays pour les armes. Kimberley n’est pas mon personnage favori dans les seconds rôles de cet univers, donc j’ai moins accroché à son histoire. Mais j’ai néanmoins passé un moment très plaisant. Et surtout rafraîchissant.

Amongst Our Weapons
de Ben Aaronovitch
Éditions Orion Books

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