The Cartographers

Après avoir lu Le Livre de M, j’étais curieuse de lire plus de textes de Peng Shepherd. Son deuxième roman, The Cartographers, n’a donc pas tardé à rejoindre ma liseuse (et la couverture anglais est juste magnifique).
Alors ? Il ne ressemble pas du tout au précédent. Exit le post-apocalyptique onirique, bienvenue à une chasse au trésor passionnante avec juste une touche de merveilleux pour faire basculer l’histoire dans le fantastique. Dans The Cartographers, Peng Shepherd part d’un postulat : la carte est le territoire. Elle exploite également une astuce des cartographes modernes (pré-smartphones et Interne) pour lutter contre les contrefaçons : les erreurs volontaires (ou « phantom settlements » en anglais) qui indiqueront sur une carte un placard, un immeuble, une île ou une ville qui n’existe pas dans la réalité. Si le cartographe qui a créé la carte avec une telle erreur la retrouve chez un concurrent, il peut alors facilement prouver que son travail a été plagié.
Avec ces deux bases, l’autrice nous raconte l’histoire de Nell, fille de cartographes dont la brillante carrière et la vie amoureuse ont été terrassées sept ans plus tôt par une dispute autour d’une vulgaire carte routière. Sept ans plus tard, son père, directeur de la section Cartes de la prestigieuse bibliothèque publique de New York, meurt soudainement à son bureau. Et la vieille carte routière réapparait soudain au fin fond d’un tiroir secret. Pourquoi ? Et si celle-ci était la clé pour comprendre ce qui a causé la mort de la mère de Nell, trente ans plus tôt ? Et si son père avait été tué à cause d’elle ?
Dans The Cartographers, Peng Shepherd nous entraîne dans un monde de géographes et d’universitaires qui pourrait sembler austère au premier abord, mais qui dévoile très vite une part de rêverie et de passion. À la manière d’un Umberto Eco ou d’un Arturo Pérez-Reverte, elle mêle enquête policière, romance et récit sur la filiation, l’amitié et les liens qui se font et se défont… Avec juste ce qu’il faut d’étrangeté et de fan
taisie pour fasciner le lectorat. Et, à la différence du Livre de M, sans ventre mou dans son récit qui pourrait le perdre à mi-chemin. Elle confirme donc ainsi toute l’étendue de son talent, tout en ne s’enfermant pas dans un seul genre. Bravo !

The Cartographers
d
e Peng Shepherd
Éditions Orion Books

Cet article a 2 commentaires

  1. El-Librairie

    Le roman The Cartographers est très accrocheur, je l’ai lu en un seul dihinia, je le recommande !

  2. Elwyn

    Merci de m’en avoir parlé car je ne l’aurais pas découvert autrement. Ca a l’air super chouette et sera lu tôt ou tard 🙂

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