Stars and Bones

J’avoue un péché mignon, j’aime quand l’horreur se mêle au spatial. Et si The Thing est de loin l’un de mes films d’horreur préférés, j’éprouve une tendresse effroyable pour Event Horizon. Pourquoi je vous parle de ceci ? Tout simplement parce que ce mélange d’aliens et de terreur est au cœur de Stars and Bones de Gareth L. Powell. Et que j’en ai été la première surprise !
Stars and Bones est, en effet, le premier volume de
sa nouvelle série de space opera, The Continuance. Chaque livre de cette série promettant de pouvoir se lire indépendamment les uns des autres. Le point de départ est simple. Dans notre futur, la catastrophe climatique en cours génère des tensions entre États et une guerre nucléaire est sur le point d’éclater lorsqu’un scientifique trouve le moyen de créer un mini-trou de ver (attention, je simplifie à l’extrême). Un extra-terrestre presque tout-puissant le remarque et décide de sauver la planète. Sa solution ? Expédier l’Humanité dans l’espace au sein d’une flotte d’arches surpuissantes pilotées par de véritables IA, et lui interdire formellement de revenir dans son système d’origine.
Dans cet univers, 75 ans après l’expulsion de l’Humanité, Stars and Bones s’attache à Eryn et à son vaisseau patrouilleur, The Furious Ocelot. La jeune femme va accompagner une équipe de recherche sur une planète désolée et découvrir ce qui est arrivé à sa sœur. Disons simplement que la sœur d’Eryn va jouer le même rôle dans cette histoire que le husky dans The Thing… Et que le reste du récit va être une course contre la montre pour 1 – comprendre sur quoi les visiteurs sont tombés, et 2 – empêcher l’entité ou les entités d’infecter et de détruire complètement la flotte. Comme dans Braises de guerre et ses suites, Stars and Bones est une histoire haute en couleur avec des personnages variés et attachants (notamment Sam, matou grinçant à souhait). Mais à la différence de la série précédente, il est conseillé d’avoir le cœur bien accroché pour la lire. L’horreur n’est pas suggérée et les différentes morts (d’humains, de vaisseaux ou autres) sont assez graphiques. J’a
i personnellement apprécié de découvrir ce nouvel aspect de l’auteur, qui reste dans le genre dans lequel je le connaissais tout en démontrant qu’il peut étendre ses talents à d’autres domaines. L’horreur sera-t-elle également au rendez-vous du deuxième livre de The Continuance, Descendant Machine ? Je ne sais, mais moi, oui !

Stars and Bones
De Gareth L. Powell
É
ditions Titan

N. B. Cette chronique s’inscrit dans le défi lecture imaginaire de 2023 concocté par Jean-Yves et Océane. Si le cœur vous dit de participer, allez lire leurs présentations et faites votre propre menu. Arbitrairement, ce livre sera dans la catégorie #M3C2. Il peut correspondre également aux catégories #M1C6, #M3C5, #M3C6, #M5C6 et #M7C6.

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