La vie de consultant en occultisme est faite de hauts et de bas. Et ce n’est pas Évariste Cosson du fond de sa pépinière d’entreprise de La Défense qui dira le contraire. Alors qu’il s’ennuie ferme, que son couple bat de l’aile et que le dépôt de bilan est proche, trois affaires différentes lui tombent dessus. La première est l’exorcisme d’une entreprise dans une zone industrielle en lointaine banlieue. La deuxième est liée à la mort de Jimi Hendrix (amalgamé dans cet univers – horreur absolue – à Johnny Halliday et prêt à allumer le feu). Et la troisième semble être un cas de hantise assez particulier à l’Opéra Bastille. Et c’est sans compter avec un ami sorcier papou soudain obsédé par un vieux tromblon de l’informatique. Vous l’aurez compris, Requiem en catastrophe majeure ne se prend pas au sérieux. Si vous cherchez un roman d’urban fantasy particulièrement rythmé et avec nombre de fulgurances loufoques, mais si vous êtes résolument allergique à la romance paranormale, ne cherchez plus. La suite d’Évariste est faite pour vous. D’autant que, même s’il peut se lire indépendamment du premier tome, ce roman a l’avantage de ne pas s’appesantir sur le fonctionnement de l’univers et les relations entre la magie et l’ingénierie et l’informatique. Heureusement celles-ci sont – pour l’instant – bien moins cataclysmiques que celles de The Laundry Files.
Ici entre deux éclats de rire et grincements de dents (on ne touche ni aux chatons ni aux bébés loutres, bon sang !), le lecteur en prend plein les mirettes et découvre comment les trois affaires d’Evariste sont liées entre elles. Entre polar et comédie, et avec l’horripilant Clippy en guest-star, Requiem en catastrophe majeure tient sa promesse : vous divertir !
Requiem en catastrophe majeure
D’Olivier Gechter
Éditions Mnémos