En avril dernier, je vous parlais du changement de formule de Chronopages, la collection de nouvelles des éditions 1115. Depuis, les premiers numéros de l’abonnement sont arrivés, des textes déjà parus dans des anthologies chez d’autres éditeurs, et… Nous avons reçu deux œuvres très différentes l’une de l’autre, mais qui valent largement les 2 € par mois de souscription (sauf dans le cas éventuel où vous avez déjà un de ces textes dans votre bibliothèque). Sachant que si vous n’êtes pas abonné, vous pouvez patienter un peu pour acheter le titre qui vous plait à l’unité. Mais l’effet de surprise n’y est plus.
L’énergie du désespoir
Cette nouvelle d’Adrien Tomas ouvre le bal en septembre. Elle nous plonge dans un univers steampunk féérique dur où l’énergie produite par les fées sert à alimenter les automates des colons humains installés au sud d’un continent assez froid. Quand une série d’attentats a détruit les principaux élevages à fées, une chasseuse part accompagnée de son fidèle automate et d’un blanc-bec fortuné, à la chasse aux fées sauvages. Mais tout ne se passera pas comme elle l’avait prévu.
Avec L’énergie du désespoir, Adrien Tomas signe un texte très court, mais éminemment politique qui donne envie de découvrir la suite. Du point de vue de l’automate ou de ceux restés en ville ?
Éparpillés sur la mer
En octobre, le voyage m’a fait découvrir une nouvelle autrice, Mina Jacobson, avec un récit de SF étrange dans un futur qui pourrait être la Terre envahie par les eaux ou une autre planète et surtout un futur où la connexion en réseau prend un tout autre sens quand on y associe clonage et synchronisation permanente des données. Que se passe-t-il quand l’une des unités est séparée de force du cluster au sein duquel elle a grandi ? Le texte est très court, très « hard SF » dans sa conception, mais également profondément humain et riche en émotions. Je guetterai d’autres textes de cette écrivaine.
Chronopages
L’énergie du désespoir
D’Adrien Tomas
Éparpillés sur la mer
De Mina Jacobson
Éditions 1115
