Binti

Quand un récit est recommandé par des écrivains que j’admire (Neil Gaiman, John Scalzi), j’ai tendance à leur faire confiance. Ayant vu une promotion sur Binti, la novella de Nnedi Okorafor, je l’ai donc lu…
Et je suis partagée. D’un côté, le ton fluide, passionnant rend un récit court très facile à lire. Presque trop facile même, et surtout beaucoup trop court. De l’autre côté, l’histoire en elle-même est tellement condensée que cela en devient frustrant. Ce serait une vignette dans un ensemble beaucoup plus vaste comme le sont The Churn et Strange Dogs dans la série The Expanse de James SA Corey, je ne n’aurai aucun problème avec cette brièveté. Ce n’est pas le cas ici. Binti est présentée comme la première partie d’une trilogie (suivi de Binti: Home et Binti: The Night Masquerade guère plus longs). Du coup, je me suis retrouvée plongée dans un récit où il me manquait des informations essentielles : quelle est la relation entre les Himba et les Khoush ? Comment les Khoush ont rencontré les Méduse ? Ou même tout simplement Comment cet empire ou fédération galactique a pu se créer ? Et à quelle époque sommes-nous ? Sans parler de Third Fish, le vaisseau vivant qui m’a immédiatement fait penser aux baleines de l’espace de Marvel ou aux vaisseaux de Farscape. Comment a-t-il été conçu ? Est-il conscient d’héberger des passagers ?
Ces frustrations mises à part, j’ai découvert avec Binti, la plume de Nnedi Okorafor et je pense que j’en lirai plus d’elle. Certainement dans un format plus long. J’avoue que sa manière de mélanger science-fiction et traditions africaines m’a beaucoup plus.

Binti
de Nnedi Okorafor
Editions Tor

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