Ammuin karhua

Parfois l’actualité vous choque, vous pousse à réagir et vous ne savez pas comment faire. Puis vous vous dites que vous pouvez peut-être aider tout simplement en faisant votre métier. C’est le raisonnement qu’a tenu Emmanuel Chastellière, l’auteur — entre autres — de Célestopol et Célestopol 1922. Choqué par l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier, il a cherché comment aider et a fini par écrire une nouvelle dont il reversera l’intégralité des bénéfices à la Croix-Rouge pour son action en Ukraine. La nouvelle est donc vendue au format numérique (PDF, epub et mobi dans le même zip, suivant vos préférences) au prix suggéré de 2 € en suivant ce lien.
Bon,
vous l’avez acheté et fait une bonne action, mais y prendrez-vous plaisir ? Si vous avez aimé les deux recueils de nouvelles situés dans l’univers de Célestopol, cette cité slave lunaire du début du XXe siècle, vous allez adorer y retourner avec Ammuin karhua. Nous y suivons les traces d’Irina une des multiples vendeuses des grands magasins Sabline. Réfugiée depuis trois ans à Célestopol, elle s’habitue peu à peu à la vie dans la ville lunaire tout en essayant d’affronter les démons de son passé. Et de comprendre ce qui explique le comportement étrange d’un certain mannequin automate.
Même si elle parle en filigrane de guerre et des blessures que celle-ci laisse dans la vie des gens,
Ammuin karhua n’est pas une nouvelle tragique. Elle est certes pleine de mélancolie, comme quasiment toutes les nouvelles dans l’univers de Célestopol à mon avis, mais parle de renouveau, de reconstruction et finalement se termine sur une note d’espoir. C’est un très beau complément qui se déroule deux mois après la fin de Célestopol 1922. Et si vous ne connaissez pas encore l’univers, c’est également une très belle introduction.

Ammuin karhua
d’Emmanuel Chastellière
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