Les Carnets de l’apothicaire t.4

Décidément, une fois lancée, la traduction des romans de Natsu Hyūga en français ne traîne pas. Après le troisième tome au printemps dernier, voici le quatrième, moins épais, mais tout aussi riche en péripéties, qui inaugure un nouvel arc des aventures de Mao Mao et de ses relations avec Jinshi et sa famille. D’ailleurs, comme d’habitude, ne lisez pas la suite si vous n’avez pas lu les trois tomes précédents ou si vous n’êtes pas à jour dans les mangas version Ki-oon, n’allez pas plus loin. Et rattrapez immédiatement votre retard…

Même si le statu quo a volé en éclat à la fin du tome précédent, j’ai préféré celui-ci, car il revient aux « fondamentaux » de la série. D’un chapitre à l’autre, Mao Mao va devoir résoudre des mystères qui n’ont en apparence aucun lien entre eux et qui, au fur et à mesure, révèlent leur importance dans l’aventure finale qui entraîne une fois de plus la jeune apothicaire bien loin de Pékin. De plus, en étant sorti de la cour intérieure, ce tome évite de nous lasser avec les rivalités entre concubines et autres intrigues de cour. L’humour m’a semblé également plus présent, notamment grâce au jeune protégé de Mao Mao, mais également la naïveté de Basen et d’une certaine manière celle de Jinshi voire de Mao Mao elle-même. Ici, nous découvrons d’autres aspects de la vie à la capitale, loin du confort du palais impérial, mais également de la vie campagnarde dans des régions bien différentes du nord du tome précédent. Et l’équilibre entre les « mini-enquêtes » et l’avancée de l’intrigue principale est parfaitement respecté. Avec une fois de plus une fin qui… laisse sur sa faim et donne envie de dévorer rapidement le suivant.

Les Carnets de l’apothicaire t.4
De Natsu Hyūga (roman) et Touko Shino (illustrations)
Traduction de Jean-Baptiste Flamin et Sasha Boucheron
Éditions Lumen

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