Retour de vacances, vite lu

Toutes les pages parcourues cet été ne se sont pas retrouvées — jusqu’à présent — en chronique sur ce site. Pourquoi ? Parce que comme les deux dictionnaires d’argot dénichés chez mon bouquiniste chéri ou comme La Cuisine Romaine Antique de Brigitte Leprêtre, elles ne s’y prêtent pas. Ce sont des ouvrages qui sont destinés à être des livres de référence pour un usage pratique, peut-être professionnel ou culinaire. Et pour les autres ? Simplement par manque de temps ou d’intérêt particulier pour les livres en question. Voici donc quelques titres auxquels vous avez échappé :
– Si Signore de San-Antonio : Un San-Antonio classique des années 70. Drôle et enlevé comme d’habitude, mais rien de très remarquable dans l’innovation du genre. Lu et acheté pour compléter ma collection, mais il ne figure pas en place pour les meilleurs.
– Les Magiciens de James E. Gunn : présenté par l’éditeur comme l’une des toutes premières œuvres de fantasy urbaine, c’est certainement l’une des plus ennuyeuses. Bourrée de cliché concernant les détectives privés, les sorciers blancs ou noirs, elle également d’un ton misogyne qui convenait peut-être à la fin du XIXe siècle/début XXe quand Déjah Thoris passait pour une égérie féministe, mais passe mal pour un texte écrit en 1976. Résultat ? Sur 191 pages de texte, je me suis arrêtée à la 105e et je ne sais quand je continuerai. Si je continue.
– Enquête sur les plantes magiques de Michèle Bilimoff. Ouvrage intéressant sur la façon dont les plantes sont mêlées à la magie européenne (de l’Antiquité à l’époque actuelle). Il est en revanche très court, et du coup passe rapidement sur certaines notions où l’on aimerait s’attarder plus. Dommage, car l’autrice traite le sujet de façon scientifique sans a priori, ni prêchi-prêcha pourtant courant sur ce sujet.
– Seule survivante de Dean Koontz : polar fantastique partant des conséquences d’une catastrophe aérienne et arrivant à une mauvaise déclinaison de Carrie ou Charlie de Stephen King. Dean Koontz est un auteur inégal que je réserve souvent à l’été. Facile à lire, il est capable de faire de très bons livres d’horreur ou, comme c’est le cas ici hélas, de mauvais succédanés des romans de Stephen King. Il a néanmoins un mérite, m’avoir mis en tête le temps de la lecture Sole Survivor de Blue Oyster Cult.
– Lazare en guerre – l’artefact de Jamie Sawyer : décidément la science-fiction militaire, hormis la série du Vieil homme et la guerre de John Scalzi et Starship troopers de Robert Heinlein, n’est pas du tout ma tasse de thé. Même si le style est bon et l’intrigue sort un peu de l’ordinaire (quoique des adversaires aliens aux mœurs et allures insectoïdes…), je n’ai aucun atome crochu avec ce Lazare que ce soit dans le présent du texte ou dans les différents flashbacks. Et les autres personnages du récit sont tellement bidimensionnels qu’ils n’offrent aucune prise pour que le lecteur s’intéresse à eux, ou même retienne leurs noms. Vite lu, vite posé dans la pile des « à revendre ».
– Strange Dogs de James SA Corey : cette nouvelle je l’attendais depuis longtemps, je l’ai acheté et lu dès sa sortie. Pourquoi ne pas l’avoir chroniqué ? Parce qu’elle se passe dans l’univers de The Expanse et qu’elle se situe quelque part entre le tome 5 et le tome 6 des romans. Un jour, je consacrerais une chronique à cette série de science-fiction plus que brillante, mais plus surement à l’occasion de la sortie du tome 7 qu’à celle d’une simple sortie de nouvelle. D’autant que celle-ci est très courte et ne met en scène aucun des personnages principaux.
Ajoutez-y quelques relectures par-ci, par-là, les nouveaux chapitres d’Anastème et les livres précédemment chroniqués et vous aurez une idée de mes vacances loin des écrans de télé…

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