Au nom de nos sœurs

De temps en temps, j’ai envie de lire un bon thriller… La couverture de Au nom de nos sœurs et le fait que le nom de l’autrice, Cristina Alger, me soit inconnu m’ont attirés. À raison ? Découvrons-le.
Dans Au nom de nos sœurs, nous découvrons Nell Flynn, profileuse du FBI rentrée dans sa ville natale suite à la mort de son père, inspecteur de la Criminelle sur place. Quand un corps de femme est découvert démembré et ligoté dans de la toile de jute sur la plage, l’ancien coéquipier de son père lui demande son aide informelle. Peu à peu, elle va s’apercevoir que la police locale n’est pas réellement pressée de résoudre réellement cette affaire et que son père n’était peut-être pas l’homme qu’elle pensait.
J’ai lu avec beaucoup de plaisir cette histoire, mais ce ne sera pas un grand thriller à mon goût et je doute que rechercher plus particulièrement d’autres livres de cette autrice. D’une part, l’intrigue est assez convenue et les retournements de situation plutôt prévisibles, jusqu’à la révélation du « au fait, moi aussi en vrai j’suis du FBI » qui m’a fait levé les yeux au ciel. Sans parler du nœud de l’affaire se calquant peu ou prou sur l’affaire Epstein qui a défrayé la chronique lors de la parution en VO de l’ouvrage. D’autre part, les personnages sont souvent très clichés, sans réellement d’étoffe, y compris la protagoniste qui n’est jamais assez sympathique pour qu’on s’intéresse à son sort ou à ses angoisses. C’est un bon passe-temps parfait pour vous changer les idées entre deux lectures plus denses, mais à moins de relire mes notes un jour, ne me demandez pas de vous en raconter l’intrigue dans six mois, ou même deux… j’aurais surement oublié. Le livre de plage idéal en somme.

Au nom de nos sœurs
De Cristina Alger
traduction de Nathalie Cunnington
Éditions Albin Michel

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