Parasite

Depuis 1974, l’amour d’Arnaud Codeville pour Stephen King n’est plus à présenter. Et son dernier roman, Parasite, est une ode aux Stephen King de la grande période et plus particulièrement à IT (Ça en VF). Une ode et non un plagiat. Parasite se passe en effet en partie dans les années 80 avec un groupe d’adolescents et en partie de nos jours avec l’un d’entre eux devenu adulte, mais ce n’est pas un décalque du roman de Stephen King.
Déjà parce que Parasite est pleinement ancré dans son terroir (le nord de la France) et son époque (la fin de la grande industrie minière dans la région et ses conséquences sur les familles). Mais également parce que le parasite du titre n’a pas les mêmes motivations, les mêmes cibles ni même les mêmes moyens d’action que Pennywise ou plus récemment que L’Outsider.
Plus court que 1974, Parasite n’en est pas moins dense. Alternant d’une époque à l’autre au fil des chapitres, ce livre raconte une histoire de possession démoniaque particulièrement horrible aussi bien par les victimes que le démon fait que par celles qu’il choisit comme véhicule pour exister dans ce monde. Ben, le personnage principal, est nettement plus sympathique à mes yeux que celui de 1974. Du coup, ce qui lui arrive enfant comme adulte, se révèle plus touchant et encore plus angoissant. Et, même si vous y croiserez des personnages du roman précédent dans celui-ci, vous pourrez lire les deux de façon indépendante et dans l’ordre que vous voulez. Sachez juste une chose : une fois entamé, vous ne lâcherez plus Parasite avant la dernière page.

Parasite
d’Arnaud Codeville
Autoédition

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